Revisiter le lifting labial supérieur

0

Les interventions de correction du vieillissement à l’aide d’excisions directes, très en vogue dans les années 1970, semblent avoir été de moins en moins à la page au fur et à mesure que progressaient les assistances médicales efficaces comme les peelings, les fillers et la toxine botulique. Néanmoins, alors que tous ces procédés continuent à occuper une place de plus en plus importante dans le contrôle du vieillissement, un certain nombre d’interventions par excision directe font l’objet d’un regain d’intérêt récent [1] alors que leurs auteurs – chirurgiens confirmés – maîtrisent parfaitement toutes les alternatives supposées éliminer les approches dites agressives (lifting des sourcils, cervicoplasties sous-mentales et lifting labial).

Pourquoi ce regain d’intérêt ?

L’intérêt d’une approche directe de séquelles du vieillissement est évident : plus on se trouve près de la zone à corriger, plus efficace est la correction, bien meilleure est sa durée. Cette approche très ciblée peut parfaitement se faire sous anesthésie locale pure, élément souvent rassurant pour beaucoup de patients à la recherche d’un acte dit “léger”.

Même si certains procédés médicaux montrent une certaine efficacité, leur répétition peut lasser les patients. La rançon cicatricielle peut se discuter surtout chez les sujets jeunes, mais elle est souvent facile à masquer même en l’absence de tout camouflage (nous pratiquons régulièrement des liftings directs du sourcil chez l’homme sans avoir eu jusque-là à souffrir de reproches quant à la cicatrice finale…). Au niveau de la lèvre supérieure, cette rançon cicatricielle est équivalente à la résection alaire régulièrement proposée dans les rhinoplasties des nez à base large chez des sujets souvent très jeunes : pourquoi devrait-elle[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Chirurgie esthétique, Médecine esthétique, PARIS.