“Déconfinement.” La date est fixée au 11 mai. La reprise sera progressive, potentiellement réversible si besoin, “régionalisée” ou plutôt “départementalisée” (couleur verte, orange ou rouge) en fonction de la vitesse de circulation du virus et la disponibilité des lits de réanimation. Les masques sont arrivés et les tests de dépistages disponibles. Cela n’enlève en rien les règles de la distanciation physique et autres gestes barrières.

Mais nous, chirurgiens plasticiens, comment allons-nous pouvoir envisager la reprise de notre activité en consultation et en clinique ? Les recommandations de bonnes pratiques sont des bases de réflexion et n’ont pas un niveau de preuve scientifique élevé. Elles sont à adapter à celles des agences régionales de santé (ARS), aux décisions prises au sein de chaque établissement et sont vouées à être évolutives.

Repenser nos locaux pour sécuriser nos patients et nos équipes

Recréons la confiance. Cette reprise de notre activité médico-chirurgicale devra répondre à un double impératif : la sécurisation à la fois de nos patients et de nos équipes (secrétaires, assistantes, infirmières, chirurgiens), les premiers devant être rassurés et encouragés à venir au cabinet sans crainte, les secondes devant se sentir protégées de toute contamination au sein du cabinet.

Pour la prise d’un rendez-vous, un questionnaire sur le statut Covid-19 du patient sera ajouté au questionnaire habituel (le patient présente-t-il des signes d’infection respiratoire ? a-t-il été malade ? a-t-il perdu le goût ou l’odorat ? si oui, a-t-il bénéficié d’un test ? quand ? présente-t-il des comorbidités [âge > 70 ans, diabète, hypertension artérielle et asthme mal équilibrés, terrain immuno-déprimé…] ?).

Masque, distanciation physique et gestes barrières. L’accueil de nos patients doit être[...]

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