Historique de l’utilisation médicale de la lumière
L’homme n’existerait pas sans la lumière. Il lui a voué un culte depuis la nuit des temps, l’a utilisée depuis l’antiquité, étudiée depuis plus de 1 000 ans et reproduite depuis 1879 avec l’invention de l’ampoule à filament.
L’étude des effets du laser sur le vivant date de la 2e moitié du xxe siècle, mais les effets curatifs des lasers de basse énergie ne sont connus que depuis les années 1980, en particulier après les travaux de Tiina Karu [1, 2].
Une découverte fortuite d’une infirmière constatant une diminution des ictères chez des nouveaux-nés exposés à la lumière du jour, rapportée pour la première fois dans la littérature en 1958 par Richard John Cremer, pédiatre anglais, va entraîner, dans les années 1970, le traitement de cette pathologie avec de la lumière bleue. Aujourd’hui, toutes les maternités du monde possèdent des dispositifs de photothérapie bleue et l’ictère du nouveau-né ne nécessite pas d’autre traitement.
Après s’être rendue compte que, dans l’espace, plus la gravité diminuait, plus le fonctionnement des cellules ralentissait, induisant toutes sortes de troubles, la NASA obtint des résultats significatifs suite à l’utilisation de la lumière issue de LED pour accélérer la vitesse de guérison des plaies dans des conditions atmosphériques singulières, comme par exemple pour soigner les plaies des astronautes en orbite ou traiter les blessures des équipages des sous-marins [3-4].
Aujourd’hui, de très nombreuses publications internationales ont démontré tout l’intérêt de la thérapie lumière froide dans le traitement de nombreux problèmes comme l’acné, la cicatrisation, les brûlures, les douleurs, l’inflammation, la rosacée, les vergetures, les ulcères eczémateux, en particulier des diabétiques, le vieillissement cutané, les taches, le traitement de cancers de peau, mais aussi de la prostate avec la PDT (photothérapie dynamique) associée à un photosensibilisateur du type acide aminolévulénique.
La maîtrise de la fabrication des LED a permis de supprimer les risques de brûlures, de pouvoir traiter de grandes surfaces en mode mains libres (sans intervention extérieure), tout en diminuant le temps d’exposition et de s’assurer de l’absence[...]
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