Le microlift : une approche biplan des mini-lifts

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Bilan du vieillissement du visage

Il semble préférable d’utiliser des évaluations simples pour déterminer une codification des déformations décrivant le vieillissement du visage ; par exemple, voici l’échelle que j’utilise :

  • stade 1 : petites bajoues et discrète ptose de la région cervicale ;
  • stade 2 : bajoues tombantes et plis du cou marqués sur visage tonique ;
  • stade 3 : affaissement évident du visage avec cou empâté, bandes platysmales, peau cassée ;
  • stade 4 : effondrement du visage avec cou gras, bandes platysmales marquées.

De plus, il paraît intéressant de différencier 2 types de visage :

  • visage maigre avec peau fine et distendue ;
  • visage rond avec couche adipeuse sous-cutanée notable.

Principes de la technique (fig. 1)

La technique du microlift est basée sur le concept de ne pas détacher la peau du SMAS sous-jacent, on relève le masque facial en monobloc comptant sur la distension des ligaments suspenseurs de la face, qu’il ne semble pas nécessaire de sectionner pour mobiliser les tissus que l’on veut remonter et repositionner.

  • Dessin préopératoire en estimant avec la manœuvre du pincé entre les doigts de l’excédent cutané en pré-auriculaire, puis rétro-auriculaire, et sous le lobule de l’oreille.
  • Infiltration de lidocaïne adrénalinée (LA) très diluée : 1 cc de L.A. pour 100 cc de sérum physiologique.
  • Excision de la peau comprise entre le dessin et le pourtour de l’oreille en passant à l’intérieur du tragus chez l’homme comme chez la femme.
  • Hémostase.
  • Incision du SMAS au niveau du pourtour distal de l’excision cutanée, en prenant garde de ne pas être trop profond, mais en vérifiant que le SMAS est bien incisé.
  • Décollement sous le SMAS à l’aide de ciseaux maniés perpendiculairement à la surface de la peau, afin de distendre, en profondeur les ligaments suspenseurs de la face sans les sectionner obligatoirement ; il est utile de les abaisser progressivement avec la pointe des ciseaux maniés avec précaution. Cette manœuvre est à répéter jusqu’au moment où l’on sent que l’on a[...]

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À propos de l’auteur

Chirurgien, PARIS