Une meilleure connaissance des mécanismes physiologiques du vieillissement facial a permis, depuis une dizaine d’années, d’affiner la prise en charge de sa correction. Actuellement, l’accent est mis sur la mise en œuvre de plans de traitement privilégiant l’utilisation de techniques combinées visant à atteindre les différents plans anatomiques concernés, de l’os à la peau [1]. Dans ce cadre, les injections combinées par la toxine botulinique et les gammes d’acides hyaluroniques, dont la rhéologie est adaptée à chaque zone anatomique, permettent d’obtenir des résultats respectant à la fois le naturel et la dynamique faciale, ce qui autorise le maintien des expressions faciales émotionnelles et la correction des expressions négatives liées au vieillissement.
Depuis peu, l’intérêt se porte sur la prévention du vieillissement facial : l’expérience clinique suggère certes depuis longtemps que le début précoce du traitement permettrait de retarder ce vieillissement, mais cette impression subjective a été corroborée par des publications récentes [2-4] qui nous encouragent dans cette voie très prometteuse.
La prévention du vieillissement facial dans la littérature
Deux études [2, 3] portant sur 194 cas ont permis de quantifier la satisfaction des patients après une longue utilisation de la toxine botulinique (5 à 20 ans, moyenne de 9,1 ans) à raison de 2 séances par an en général dans le tiers supérieur du visage, associée à des techniques de comblement dans 85 % des cas : le taux de satisfaction est de 92,3 % et il est corrélé à celui de l’évaluation médicale (97,9 %). Dans ces publications, l’évaluation de l’âge perçu est intéressante à considérer : elle est de 6,9 ans de moins que l’âge réel en moyenne[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire