Lipofilling, les points clés du protocole

0

Le tissu adipeux sous-cutané a depuis très longtemps représenté un matériel idéal pour combler les déficits de volumes des tissus mous [1].

L’utilisation essentielle du lipotransfert à l’heure actuelle repose sur un apport de volume majoritairement pratiqué en chirurgie reconstructrice et esthétique. En effet, la technique s’est énormément développée pour répondre à des besoins d’apports de petits volumes pour les comblements de rides, les traitements de cicatrices ou les lipodystrophies faciales, mais aussi, plus récemment, pour des volumes plus importants dans le cadre de reconstructions et augmentations mammaires, ou glutéales.

Même si aujourd’hui le lipotransfert est majoritairement utilisé dans les applications précédemment citées, de nouvelles indications sont à l’études ou regagnent de l’intérêt avec le développement de nouveaux protocoles de traitement de la graisse. Il est intéressant de citer par exemple le traitement des ulcères du pied diabétique, ou encore de la sclérodermie [2, 3] comme des utilisations possibles du transfert de graisse.

Malgré les nombreuses applications définies et potentielles, la technique se heurte à une limite de survie du tissu adipeux après transfert. Cette mort tissulaire est plus ou moins importante selon les protocoles chirurgicaux, volumes de tissus, et zones anatomiques concernées. Elle entraîne la résorption d’une partie du volume réinjecté, qui est liée directement à la mort des cellules du tissu adipeux, notamment les adipocytes.

De fait, quelle que soit la zone receveuse, la viabilité effective des cellules avant injection est un facteur clé qui va déterminer la survie du greffon adipeux après injection de celui-ci. Et une grande partie des travaux récents ou plus anciens montrent que cette viabilité cellulaire peut-être impactée par chacune des étapes de la technique : l’infiltration de la zone à prélever, l’aspiration, le traitement et la réinjection du tissu. Chacune d’entre elles possède un rôle plus ou moins critique[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Biologiste cellulaire, spécialiste du tissu adipeux, BESANÇON.