Avantages et inconvénients du robot pour les implants capillaires

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Le terme alopécie vient du grec “alopex” qui désigne le renard. C’est en référence à l’abondante chute des poils du renard au printemps. Elle désigne la perte de cheveux. Le terme de calvitie est plus spécifique de l’alopécie androgénétique masculine.

La prise en charge de l’alopécie est un des domaines médical et esthétique les plus en expansion ces dernières années. Les patients se sont organisés en forums, groupes de discussion, pour analyser les traitements existants et ont obligé les professionnels à progresser dans leurs indications et dans la qualité des résultats. L’alopécie est aussi un marché financier en plein essor dont la prise en charge est encore mal organisée. C’est une discipline de la chirurgie esthétique au côté commercial développé, entraînant une concurrence locale et internationale. Le chirurgien plasticien doit-il connaître les meilleurs shampoings ? Qui a la compétence pour un bon diagnostic capillaire, point de départ de la prise en charge ? Qui va développer le formidable avenir de la médecine régénérative ? L’avenir est au regroupement des compétences dans des centres du cheveu qui prendront en charge le diagnostic capillaire, les traitements locaux, les traitements médicaux oraux, la greffe capillaire. Le chirurgien plasticien doit être le pivot central de ces compétences regroupées.

L’alopécie est le préjudice esthétique le plus répandu dans la population. À 50 ans, 50 % des hommes ont une alopécie (15 % à 20 ans, 30 % à 30 ans). Une femme sur cinq souffre d’alopécie diffuse ou en plaques. Chaque cas demande un diagnostic précis, une évaluation de l’évolution et des traitements adaptés. Dès l’époque égyptienne, des potions étaient utilisées pour lutter contre la perte de cheveux. La chevelure est un symbole de force. Au Moyen-Âge, l’alopécie féminine bénéficie de nombreux traitements. L’histoire de la chirurgie de l’alopécie est beaucoup plus récente et les techniques de greffe capillaire se sont réellement développées depuis 30 ans. La première publication de greffe capillaire date de 1822. Le Dr Carl Unger demande à son élève le Dr Johann Dieffenbach d’expérimenter sur lui-même une auto-greffe de cheveux de la tête : il les implante dans son bras et la greffe réussit. Mais il faut attendre 1939 et le travail de chirurgiens japonais pour créer une vraie technique. En 1939, le Dr Okuda réalise une greffe par la technique[...]

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À propos de l’auteur

Chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique, Centre du cheveu Crineo, MARSEILLE.