Rhinoplasties médicales par les fillers

0

“Moi, Monsieur, si j’avais un tel nez, il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse” (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac). “Si le nez de Cléopâtre avait été moins long, sa face aurait été changée” (Alphonse Allais, Les Pensées). “Elle avait un nez superbe, qu’elle tenait de son père, chirurgien esthétique” (Groucho Marx). Il n’est pas rare que la forme du nez, appendice si visible et donnant du caractère à un visage, n’entraîne d’importants complexes et soit à l’origine de demandes d’amélioration esthétique de la part de nos patients.

La chirurgie était jusqu’à il y a peu la seule réponse, quoique souvent redoutée par crainte de résultats décevants, ce qui constituait un réel frein pour “franchir le pas”. Depuis quelques années, les techniques de comblement par les fillers connaissent un succès grandissant même si les corrections ne sont que transitoires, car elles sont réversibles [1]. Elles peuvent être répétées, souvent avec des quantités minimes de filler, et l’on observe une amélioration progressive au fur et à mesure des traitements qui peut être suffisante pour que le patient se sente mieux. Toutefois, la connaissance parfaite de l’anatomie du nez et des risques vasculaires est indispensable devant l’augmentation des publications, souvent asiatiques, de nécroses ou d’embolies vasculaires allant jusqu’à la cécité ou l’atteinte cérébrale [2, 3].

Terminologie

Le nasion ou racine du nez, le rhinion ou jonction entre les os propres[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Cabinet de Dermatologie, METZ. Présidente du gdec.