L’homme “bien dans sa peau” : les apports de la cosmétologie

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Dans les années soixante-dix, l’homme traditionnel, homme de toutes les situations ayant tous les privilèges, va subir trois révolutions : féministe, économique et gay.

1980 : l’homme nouveau est en crise d’identité avec la féminisation des comportements.

1990 : l’homme “multifacette” développe sa sensibilité féminine mais reste musclé, viril et responsable (fig. 1).

2000 : le métrosexuel, pur produit des grandes villes, adopte les codes de la féminité associés à ceux de l’homosexualité (fig. 2) et cohabite avec l’übersexuel (fig. 3) [1] : c’est l’homme du nouveau millénaire qui domine la crise d’identité (viril, mais pas macho”, il reprend du poil de la bête).

2008 : le nouveau dandy, chic et décalé, allie modernité et classicisme, élégance et classe (“Je m’occupe de mon apparence et j’en suis fier”) (fig. 4).

2016 : le retour du mâle (fig. 5). L’homme est redevenu fort et doux, puissant et tendre. C’est le héros magnétique et mystérieux soucieux de son apparence, incarné au cinéma par Vincent Cassel (fig. 6) ou Tom Hardy, en ballotage avec l’homme-objet, article superflu, accessoire sexuel juste bon à être “adopté” qui peine à trouver sa place selon Hanna Rosin [2].

Tendances du marché de l’apparence

L’assaut du marché des cosmétiques est une des démarches de l’homme du nouveau millénaire. L’homme[...]

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À propos de l’auteur

Cabinet de Dermatologie, PARIS.