Historique
La chirurgie intime féminine comprend, outre l’hyménoplastie, la nymphoplastie ou labioplastie lesquelles font partie de l’arsenal thérapeutique visant à rétablir l’anatomie vulvaire. Il s’agit d’une intervention restaurant l’étanchéité hyménéale chez une femme dont la gêne est majoritairement morale et esthétique, souhaitant recouvrir une certaine intégrité sexuelle. L’allégorie de l’innocence perdue est un thème fortement prisé au XVIIIe siècle (fig. 1). La limite est prononcée entre mièvrerie, candeur virginale et provocation, témoin de l’impureté.
Actualités et épidémiologie
Les atteintes de l’hymen vulvaire sont majoritairement traumatiques par pénétration sexuelle. Elles peuvent s’inscrire dans le contexte des mutilations sexuelles féminines – notamment après un viol – comme l’excision (ablation du clitoris, voire des petites lèvres avec suture des grandes lèvres), ou l’infibulation (excision doublée de l’ablation des grandes lèvres avec suture des moignons résiduels).
De nos jours, on compte toujours 100 à 140 millions de victimes dans le monde, surtout en Afrique subsaharienne. Certaines civilisations et cultures attribuent une haute valeur à la chasteté des femmes avant le mariage, conférée par la garantie d’un hymen intact et d’un saignement per-coïtal.
La demande en matière de chirurgie intime, plus spécifiquement de plastie de l’hymen, occupe une part croissante des consultations des chirurgiens plasticiens, avec laquelle nous devons nous familiariser.
Rappels anatomiques
L’hymen[...]
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