Définition et méthode de fabrication
Le plasma riche en plaquettes (PRP) est un biomatériau en plein essor [1], utilisé dans de nombreux pays et de nombreuses disciplines notamment la chirurgie plastique, la chirurgie orthopédique et la chirurgie maxillofaciale.
Le PRP est un concept : celui d’utiliser les plaquettes et les facteurs de croissance contenus dans les plaquettes à des fins de stimulation cellulaire, soit sous forme d’angiogenèse, soit sous forme de synthèse de matrice extracellulaire (fibres de collagène et fibres élastiques), soit sous forme de multiplication et différenciation cellulaire (kératinocytes, fibroblastes, préadipocytes, cellules souches mésenchymateuses).
À ce jour, le terme PRP est devenu imprécis, car sa nature “vivante” en fait un matériel complexe, composé de cellules et de protéines pouvant se présenter sous forme liquide ou sous forme de gel appelé Platelet gel (PG).
Il est composé principalement de cellules (des plaquettes accompagnées ou pas de leucocytes) et de nombreuses protéines dont des facteurs de croissance sécrétés par les plaquettes.
Malheureusement, les procédés de fabrication n’ont pas été uniformisés, ce qui a engendré un certain flou terminologique. Après analyse de la littérature et des différentes méthodes de fabrication [2], les différents types de PRP sont :
- le PRP pur (pauvre en leucocyte), non activé, donc sous forme liquide ;
- le PRP pur (pauvre en leucocyte), activé secondairement, donc sous forme de gel ;
- le PRP riche en leucocyte, non activé, donc sous forme liquide ;
- le PRP riche en leucocyte, activé secondairement, donc sous forme de gel ;
- le “plasma riche en fibrine” qui est très semblable à du PRP pur activé, donc sous forme de gel.
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