Utilisation des micro-auto-transferts graisseux

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La chirurgie de la paupière inférieure a pour objectif le traitement de trois éléments principaux : la jonction palpébrojugale (JPJ), les hernies graisseuses associées au relâchement cutané et enfin la distension de la lamelle antérieure à l’origine de l’aspect d’œil rond. La JPJ correspond à la limite entre la peau fine de la paupière et la peau plus épaisse de la joue. Elle est le lieu des cernes : vallée des larmes dans le tiers interne, creux central sous-orbitaire et cerne externe souvent avec un aspect en marge d’escalier dans le tiers externe.

Selon Val Lambros [1], les principales caractéristiques du vieillissement de la paupière inférieure et de la JPJ sont davantage en rapport avec des variations de volume qu’avec une ptose des tissus. Il n’y a pas de chute réelle de la paupière inférieure, de la JPJ ni du globe oculaire, mais un changement de projection des tissus (relâchement du septum palpébral, perte de volume du rebord orbitaire inférieur). Val Lambros retrouve par ailleurs une détente de la région canthale externe dans près de 80 % des cas.

Données anatomiques

Le bord supérieur du coussin graisseux malaire correspond exactement à la jonction palpébrojugale. Il n’y a pas de graisse sous-cutanée en surface du muscle orbiculaire au-dessus de cette limite. C’est par ailleurs précisément de part et d’autre de cette limite que la peau change de texture, plus fine au-dessus, plus épaisse en deçà. L’atrophie cutanée aboutit au caractère plus sombre de la peau préseptale (cernes). De ces constatations, il résulte que le tissu graisseux sous-cutané n’est présent qu’à partir de plusieurs millimètres en dessous du rebord orbitaire [2].

 

La jonction palpébrojugale est projetée exactement au niveau des attaches[...]

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