La cosmétologie de l’ongle est destinée à en rehausser la beauté qui est sous la dépendance de trois grands facteurs dans le monde occidental : sa forme, sa consistance et sa mise en valeur. Le maquillage de l’ongle utilise des substances qui durcissent après évaporation (vernis) ou après polymérisation (faux ongles acryliques, gels prosthétiques, faux ongles adhésifs, renforts unguéaux).

Les réactions pathologiques aux cosmétiques se rencontrent souvent à distance (fig. 1, 2, 3) avec les vernis mais, plus communément, in situ, avec les substances polymérisantes.

Toutefois, d’une façon générale, le risque instrumental au cours de la manucurie reste plus agressif que les parures cosmétiques elles-mêmes.

Le maquillage par évaporation

Les vernis à ongles contiennent environ 30 % de substances solides et 70 % de solvants ou diluants. Base et laque fixante ont des formules proches de celles du vernis. La première permet une meilleure adhérence du vernis -sus-jacent. La seconde protège celui-ci.

1. Les réactions pathologiques aux vernis

• Les dermites ectopiques de contact

Elles sont trompeuses car elles touchent habituellement le visage, surtout les paupières supérieures (fig. 2), les faces latérales du cou et la partie supérieure de la poitrine. En réalité, toutes les régions facilement accessibles aux doigts vernis sont susceptibles de réagir par suite du transfert infinitésimal de ces cosmétiques.

Les billes métalliques qui accompagnaient certains vernis ont provoqué des réactions identiques, à distance. Une intolérance locale, à type d’onycholyse isolée, est cependant[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.