Labiaplastie ou nymphoplastie : réduction des petites lèvres génitales. Indications, techniques, résultats, complications

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La chirurgie intime regroupe les interventions ayant pour but d’améliorer la région vulvaire féminine. Il ne s’agit pas d’intervention visant à recréer une virginité mais de chirurgie réparatrice ou esthétique des petites et grandes lèvres, du clitoris et parfois du vagin. La réduction des petites lèvres génitales est la principale demande dans les consultations de chirurgie intime. Dans la majorité cas, la gêne est essentiellement esthétique, mais il existe toujours une gêne psychologique importante et très souvent physique.

Rappel anatomique

Il n’y a pas de poils sur les petites lèvres, mais il y a beaucoup de follicules sébacés­ et une grande variété de nerfs très fins et très sensibles. Les petites lèvres (labia minora) changent considérablement dans la taille et la forme. Elles sont habituellement peu visibles chez les femmes qui n’ont jamais accouché, alors que chez les femmes qui ont eu des enfants, il est fréquent que les petites lèvres se projettent au-delà des grandes lèvres.

L’extrémité antérieure des petites lèvres se divise en deux replis qui coiffent en avant le clitoris pour former le prépuce clitoridien (ou capuchon du clitoris), et qui se fixent en arrière sur le clitoris pour former le frein du clitoris (fig. 1). Les extrémités postérieures des petites lèvres se réunissent en arrière de l’orifice vaginal pour former la fourchette vaginale.

Anatomopathologie

L’origine de l’hypertrophie des petites lèvres est parfois congénitale. Dans la majorité des cas, elles se développent excessivement lors de la puberté ou sont secondaires et aggravées par les accouchements. On peut voir aussi des patientes d’origine africaine chez lesquelles, dès la puberté, on a tiré sur les petites lèvres pour les rendre plus longues et attirantes pour le futur époux [1]. À la ménopause, les petites lèvres tendent plutôt à s’atrophier et se cacher entre les grandes lèvres.

Le plus souvent l’hypertrophie est idiopathique, sans cause particulière et peut être considérée comme une variante de la normale. Dans de rares cas, elle est associée à un état pathologique comme une filariose [1][...]

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À propos de l’auteur

Chirurgien plasticien, PARIS, GENÈVE.