Passerelles

Dermatologie esthétique
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Mélanomes
1. MicroARN et mélanome
Les microARN (acides désoxyribonucléiques) sont de petites molécules d’ARN non codantes, très spécifiques des tissus d’origine et jouant un rôle dans l’homéostasie et probablement la carcinogenèse. Une revue fait le point sur le rôle que pourraient jouer les microARN dans le mélanome. Leur importance comme outil diagnostique ou pronostique reste à évaluer ; ils pourraient être utilisés comme marqueur de réponse – très appréciable dans le contexte de traitements de plus en plus onéreux – voire comme cible thérapeutique [1].

Dermatologie esthétique
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Disséquer n’est pas efficace pour apprendre l’anatomie ?
Actuellement, l’étude de l’anatomie demeure une étape incontournable de la formation médicale. Dans le discours des enseignants, la dissection est présentée comme la technique indispensable pour transformer un savoir théorique et abstrait en savoir pratique. Pourtant, depuis 50 ans, des études ont montré que le fait pour les étudiants de disséquer eux-mêmes n’est pas le plus efficace pour apprendre l’anatomie. Or, on continue à les y encourager [1].

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Comme les années précédentes, l’actualité en dermatologie esthétique est dominée par les injectables, toxine botulique et produits de comblement. Là encore, j’ai choisi d’analyser des points originaux, souvent inédits, susceptibles d’intéresser ceux qui ont déjà une assez large pratique en dermatologie esthétique, plutôt que les grandes revues, reprenant l’expérience de tel ou tel auteur sur des techniques maintenant bien connues ou sur les mérites comparés de tel ou tel produit.

Dermatologie esthétique
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L’approche de la cosmétique dans le cadre de la prévention du vieillissement cutané devrait tenir compte des preuves d’activité des principes actifs et des produits finis mais aussi du ressenti des patients lors de l’application d’une crème.
Les effets physiologiques qu’induit l’hédonisme de la prise en charge cosmétique et technique (massages associés) nous paraissent aussi importants que l’activité démontrée selon l’Evidence-Based Medicine. Celle-ci mériterait d’être adaptée à ces notions essentielles.
La cosmétique “régénérative” qui protège les cellules et les structures cutanées d’un environnement délétère s’impose de plus en plus, en accord parfait avec les connaissances relativement récentes sur l’épigénétique qui positionne de plus en plus l’être humain comme le maître de son horloge biologique…
Les affres du vieillissement ne sont plus aussi “inéluctables”.

Dermatologie esthétique
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Il existe des “réticences” à l’abord de la chirurgie unguéale chez les médecins. Cet article se propose de décrire les quelques instruments simples dont il faut faire l’acquisition pour aborder la chirurgie de l’ongle. L’ongle incarné est une pathologie fréquente et invalidante dont la prise en charge est médiocre pour diverses raisons. Il existe une demande de soin importante, et ce traitement peut être un mode d’entrée “sécurisé” dans la chirurgie de l’ongle.
La matricectomie chimique est indiquée dans la très grande majorité des incarnations latérales. La technique est simple, avec une morbidité postopératoire très faible et un excellent taux de réussite. La description pratique de la technique, avec illustration par vidéos (bloc distal et matricectomie à la soude à 10 %), devrait permettre à tout dermatologue de prendre en charge cette pathologie à son cabinet.

Dermatologie esthétique
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Le droit à l’image est inclus dans le droit à la vie privée. Il est donc protégé par des textes législatifs et doit être respecté par les médecins. L’image du patient fait partie des éléments contenus dans le dossier médical. Elle est donc couverte par le secret médical, contenue dans le dossier, et doit être transmise en cas de demande légitime du patient.
Dans le cadre d’une utilisation scientifique et d’enseignement, soit l’identification est impossible, soit un accord du patient a été obtenu. Mais les revues vont plus loin et exigent un consentement écrit.
Des précautions doivent être prises par le médecin : le recueil du consentement à l’utilisation d’une photo, l’utilisation de procédés techniques visant à empêcher l’identification et une conservation efficace.
L’utilisation d’image du patient peut également engendrer une sanction disciplinaire pour publicité prohibée.

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La demande de prise en charge du vieillissement des mains va devenir importante et nous nous devons d’y apporter des réponses satisfaisantes et sûres.
Le traitement des dyschromies bénéficie déjà d’une expérience ancienne et s’est complété par d’excellentes techniques récentes dont les lasers. Ces derniers s’avèrent fort utiles aussi pour la correction des altérations de structure dermique.
Les injections, en particulier les comblements par l’acide hyaluronique, qu’elles soient superficielles dermiques, ou profondes hypodermiques et structurantes, sont très utiles. Elles sont aussi sûres à condition de respecter les règles d’usage consensuelles.

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Le sourcil est un élément anatomique qui joue un rôle esthétique et social. Il caractérise et personnalise le regard et est un vecteur de communication. Il est difficile d’élaborer “un standard idéal”, car il existe une grande hétérogénéité morphologique selon les individus et les cultures.
Le sourcil évolue avec l’âge : il subit le vieillissement conjoint de la peau, des muscles environnants et du coussinet adipeux de Charpy qui entraînent une modification de sa position et de sa forme, altérant le regard. Un rajeunissement est rendu possible par les injections de toxine botulinique et d’acide hyaluronique et/ou grâce à la chirurgie.

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Cette année a été riche en nouveautés. Force est de constater que plutôt de parler de “L’Année thérapeutique en lasers”, nous allons bientôt peut-être devoir parler de “L’année thérapeutique en lasers et en ultrasons”. En effet, si nous sommes habitués depuis quelques années à voir se multiplier les techniques reposant sur les sources lumineuses photoniques, cohérentes (laser), ou non cohérentes (lumières intenses pulsées), voire des techniques de radiofréquences mono- ou multipolaires, nous ne pourrons ignorer les sources d’ultrasons qui vont venir compléter notre arsenal thérapeutique.