Lasers, lampes en “home device” ou appareils à usage domestique

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Si les lasers et autres lampes sont désormais bien présents dans nos cabinets médicaux, les médecins peuvent s’interroger sur l’existence et l’intérêt d’appareils de ce type en modèle réduit, principalement destinés à un usage domestique par le patient. Il s’agit des Home use devices (HUD).

Le marché mondial est déjà considérable, estimé en 2017 à 1,9 milliard de dollars, essentiellement en Asie et aux États-Unis (14 % en Europe), et il croît de façon significative chaque année.

Les allégations des HUD sont, par ordre de fréquence des appareils sur le marché : nettoyage cutané, épilation, prise en charge de l’acné vulgaire, photo-rajeunissement, repousse des cheveux et action anticellulite.

Efficacité

C’est dans le domaine de l’épilation laser avec des lasers diodes 810 nm et des lampes flash que plusieurs publications dans des revues indexées ont évalué ces appareils.

Adhoute et al. [1] démontrent l’efficacité supérieure d’un appareil HUD de type lampe flash pour l’épilation des aisselles en comparaison avec l’utilisation d’une cire dépilatoire, le minimum requis concernant l’efficacité de ces appareils.

Wheeland [2] évalue chez 13 patients de phototype I à IV une épilation laser de l’aisselle avec une diode 810 nm, une seule aisselle étant traitée, l’autre servant de témoin, avec un suivi de 1 an après 8 séances. Il démontre une diminution progressive du comptage des poils au fur et à mesure des séances. Pour 86 % des sujets à 1 an, il note une réduction du nombre de poils supérieure à 30 % (34 % au-dessus de 80 %), sans aucun effet secondaire à part des suites opératoires se résumant à un érythème et un œdème a minima durant quelques heures.

Les résultats sont moins spectaculaires dans l’étude de Thaysen-Petersen et al. [3] qui évalue chez 32 patientes l’efficacité d’une diode 810 nm HUD à raison d’une séance hebdomadaire pendant 8 semaines. Concernant la réduction pilaire, le maximum obtenu est de 59 % avec des poils devenant plus fins et plus clairs. Cependant, l’arrêt du traitement voit le nombre de poils revenir aux valeurs initiales, voire à des valeurs supérieures dans 7 % des cas.[...]

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À propos de l’auteur

Cabinet de Dermatologie, Saint-Paul-de-Vence.