Acide hyaluronique, laser, radiofréquence et troubles trophiques vulvo-vaginaux

0

Acide hyaluronique

P. COUTANT-FOULC
Centre de Dermatologie et d’Esthétique de la Femme, NANTES.

Depuis quelques années, la pathologie vulvaire s’est enrichie de nouvelles possibilités de thérapeutique dans la prise en charge de certains symptômes ou maladies : l’acide hyaluronique, utilisé depuis de nombreuses années dans les injections esthétiques ou de reconstruction du visage, est désormais utilisable pour la région vulvaire. Comme pour toute nouvelle technique, le développement et l’utilisation doivent être prudents et éclairés. À ce jour, les références bibliographiques sont rares et ne concernent que les injections dans les grandes lèvres à visée volumatrice [1].

Ainsi, avant de se lancer dans des injections d’acide hyaluronique vulvaire, il convient, d’une part, de connaître l’anatomie vulvo-vaginale pour éviter le risque d’embolisation vasculaire et, d’autre part, de connaître la pathologie vulvaire. Il serait médicalement inopportun de méconnaître une pathologie sous-jacente qui, non traitée, rendrait caduques les injections d’acide hyaluronique. Cette méconnaissance conduirait à promettre aux patientes des résultats impossibles à atteindre en raison de l’inadéquation de la prise en charge.

L’acide hyaluronique associe des propriétés hygroscopiques et élastiques intrinsèques qui vont permettre d’apporter hydratation et souplesse à la muqueuse (indication dans l’atrophie post-ménopausique). Grâce à sa viscosité, il va permettre d’épaissir un derme muqueux aminci par un lichen scléreux ou[...]

Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.

Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS

Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales

S'inscrire
Partagez.

À propos de l’auteur

Centre de Dermatologie et d’Esthétique de la Femme, NANTES.