Quoi de neuf en chirurgie dermatologique ?

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Cette année, le “Quoi de neuf en chirurgie ?” fait la part belle à la technique avec une majorité d’articles sur les plasties et les sutures, gestes quotidiens des dermato-chirurgiens. Deux nouvelles publications traitent de la chirurgie micrographique dans les tumeurs cutanées rares pour lesquelles les études sont également rares. Deux études permettent de faire un point sur la sécurité des anesthésies locales. Enfin, quelques données sont publiées sur la sécurité des opérateurs et sur celle des patients âgés.

Des idées pour reconstruire !

  • Deux réparations différentes pour une PDS similaire de la région philtrale

La réparation des pertes de substance (PDS) de la région philtrale est difficile parce qu’elle concerne deux sous-unités esthétiques et fonctionnelles : le vermillon et la lèvre blanche. Elles doivent être réparées en respectant les fonctions de la lèvre supérieure (parole, alimentation, expression faciale et sensation) et en restaurant la forme et le volume de la ligne de Cupidon. La partie médiane de la lèvre supérieure comprend une surface convexe et mobile (tubercule labial) au niveau du vermillon et une surface concave au niveau du philtrum. Leurs formes, variables d’une ethnie et d’un patient à l’autre, doivent être prises en compte pour la reconstruction.

Cette zone peut être réparée par cicatrisation dirigée, suture directe, excision en quartier ou lambeau local. La cicatrisation dirigée peut être envisagée pour des cicatrices superficielles touchant uniquement le vermillon. Selon la taille, la forme et l’orientation de la PDS, la suture directe et l’excision en quartier risquent d’entraîner une distorsion de l’arc de Cupidon. Il est aussi possible de reconstruire ces PDS par une incision en aile de mouette de part et d’autre des crêtes philtrales et juste sous le vermillon.

L’article de Garcés Gatnau et al. [1] rapporte une série de 3 patients présentant un carcinome basocellulaire de la région philtrale à cheval sur la lèvre blanche et le vermillon, de diamètre inférieur à 1/3 de la lèvre supérieure, responsable d’une PDS de taille[...]

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À propos de l’auteur

Service de Dermatologie, CHU de NICE.